Page 39 - Les 40 ans de la SADC Renforcer la Coopération et l’Intégration Régionales
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Premier appel pour l’aide contre la sécheresse 1983-84
Le Sommet accueilli par le Mozambique en juillet 1983 a noté que la campagne agricole
précédente avait souffert de l'une des pires sécheresses de mémoire d'homme, qui avait gravement
réduit les rendements des cultures. Cela a eu un impact sur la sécurité alimentaire et les recettes
en devises, et a coïncidé avec la récession mondiale la plus profonde depuis un demi-siècle,
entravant l'agriculture et le développement industriel connexe. Pour de nombreux États
membres, il s'agissait de la pire crise du genre depuis l'indépendance et d'un obstacle à la
formation de la SADCC. Selon les estimations, 230 millions de dollars US étaient nécessaires
pour les secours contre la sécheresse, les programmes d'approvisionnement en eau et les
programmes d'achat de bétail, mais il n'existait aucun mécanisme pour résoudre ce problème
au niveau régional.
Premier appel pour réduire le soutien à l’Afrique du Sud de l'apartheid
Le Sommet a noté que l'Afrique du Sud de l'apartheid profitait de cette situation pour intensifier
sa politique agressive de déstabilisation par le biais du sabotage économique et militaire. Le
Sommet a également noté que la SADCC a établi des relations amicales avec la communauté
internationale et qu'un transfert important de ressources destinées à renforcer l'apartheid devrait
être utilisé pour le développement des pays voisins, pour garantir la paix et la stabilité, et investir
dans l'avenir. Le Sommet a déclaré qu'il était irrationnel pour ces pays d'investir dans les
infrastructures régionales et voir ces ressources gaspillées par le sabotage sud-africain.
Décision d'élire un Président du Sommet 1984-85
Le Sommet de la SADCC au Botswana en juillet 1984 a pris la décision d'élire
un Président. Le Botswana a été élu dans le cadre du nouvel arrangement pour29
présider le Sommet et le Conseil des Ministres pour les trois années suivantes, et 29
a été réélu pour des mandats ultérieurs de trois ans en 1987, 1990 et 1993 pour
présider les réunions de la SADCC et de son successeur la SADC. Le Président
du Botswana, S.E. Sir Quett Ketumile Joni Masire a présidé la SADCC et la
SADC jusqu'en 1996.
Progrès vers la Libération Économique 1985-86
Le Sommet d’août 1985 accueilli à Arusha par la République-Unie de Tanzanie a noté les progrès
réalisés dans tous les secteurs du Programme d’action de la SADCC à la suite de cinq années de
coopération, soutenues par la communauté internationale.
Nouvelle initiative nécessaire pour mettre fin à la violence de l'apartheid
Le Sommet a condamné la violence perpétrée par l’Afrique du Sud de l'apartheid contre le peuple
d'Afrique du Sud et de la région, en particulier la perte croissante de vies humaines, et a convenu
qu'une nouvelle initiative était nécessaire de toute urgence pour mettre fin à la violence, à l'occupation
de la Namibie et aux actes de déstabilisation contre les voisins.
Tradition d'adieu aux Chefs d'État à la retraite Mwalimu Nyerere
Le Sommet de 1985 a fait ses adieux à Mwalimu Julius Kambarage Nyerere, qui quittait ses
fonctions de président de la République-Unie de Tanzanie. C'était officiellement le début de la
tradition de dire adieu aux Chefs d’État et de Gouvernement sortants. Les leaders ont rendu
hommage à Mwalimu Nyerere pour son rôle important dans la création et le développement de
la SADCC, et ont salué sa grande contribution à la cause de la libération africaine, à laquelle il
a consacré 25 ans de sa vie, et à la dignité humaine et à l'égalité en général.
Création d'un centre régional de ressources
Les États de la ligne de front ont conçu le Centre de recherche et de documentation de l'Afrique
australe (SARDC) avec Mwalimu Nyerere comme Patron Fondateur pour collecter la
documentation régionale, partager des informations au-delà des frontières, suivre et exposer la
déstabilisation sud-africaine des pays voisins et soutenir le travail de leur nouvelle SADCC avec les
recherche sur les politiques, dont le siège est au Zimbabwe et des bureaux au Mozambique et en
République-Unie de Tanzanie.