Page 112 - Les 40 ans de la SADC Renforcer la Coopération et l’Intégration Régionales

Politique de la vision minière régionale
La Politique et le Plan d'Action de la Vision Minière Régionale de la SADC ont été approuvés
en 2019 dans le but d'optimiser l'impact sur le développement durable de l'extraction des
ressources minérales dans la région. La politique est en cours de mise en œuvre et devrait
aider les États membres à tirer davantage parti de leurs ressources naturelles.
Développement des Petites et Moyennes Entreprises
Le Secrétariat de la SADC a continué à soutenir le rôle des Petites et Moyennes Entreprises
(PME) pour faciliter la croissance de l'emploi et le développement national et a produit un
cadre régional pour le Développement des Fournisseurs. Cela met un accent particulier sur
le renforcement des capacités et des aptitudes des PME à participer à la mise en œuvre de la
Stratégie d'Industrialisation et des chaînes de valeur régionales.

Libéralisation commerciale et économique
Les principales réalisations sont l'adoption du Protocole de la SADC sur le Commerce,
le lancement de la Zone de Libre-Échange et d'autres jalons indiqués ci-dessous.

Protocole de la SADC sur le commerce
La progression vers la libre circulation des biens et des services dans la région a été définie
en 1996 lorsque le Protocole de la SADC sur le Commerce a été signé par les États membres.
Le Protocole, qui est entré en vigueur en 2001, vise à libéraliser le commerce intra régional
102 en créant des accords commerciaux mutuellement avantageux, améliorant ainsi
l'investissement et la productivité dans la région, ainsi qu'en éliminant les obstacles au
commerce et en facilitant les procédures douanières.

Lancement de la Zone de Libre-Échange de la SADC
Le Protocole de la SADC sur le Commerce a ouvert la voie au lancement historique de la Zone
de Libre-Échange (ZLE) de la SADC en août 2008. Au total, 13 États membres de la SADC
mettent en œuvre leurs obligations au titre de la ZLE. Il s'agit du Botswana, d’Eswatini, du
Lesotho, du Malawi, de Madagascar, de Maurice, du Mozambique, de la Namibie, des Seychelles,
de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, de la Zambie et du Zimbabwe. Les trois pays restants,
l'Angola, les Comores et la République démocratique du Congo (RDC), n'ont pas encore adhéré
à la ZLE et ont manifesté leur intérêt à le faire une fois qu'ils auront atteint les bonnes conditions.
À l'exception des trois États membres, toutes les parties sont en voie de se conformer aux
dispositions du Protocole de la SADC sur le Commerce. Il s'agit d'un résultat important car il
favorise une intégration plus approfondie du marché et du commerce au sein de la région.

Augmentation du commerce intra-SADC
La ZLE de la SADC a conduit à une augmentation du commerce intra régional au sein de la
SADC en facilitant et en favorisant la circulation fluide des marchandises et des services à
travers l'Afrique australe. Lors de sa création en 1980, le commerce intra-SADC n'était que
de cinq pour cent. Cependant, l'entrée en vigueur de la ZLE en 2008 a vu une augmentation
du commerce intra-SADC de 16,3 pour cent en 2008 à 21,6 pour cent en 2016. Le commerce
intra-SADC a ralenti à 20,0 pour cent en 2017 et à nouveau à 19,3 pour cent en 2018. Bien
que le commerce intra-SADC est nettement inférieur à celui d'autres régions, une dynamique
a été créée pour améliorer le commerce intra-SADC. À mesure que de plus en plus de pays
adhéreront à la ZLE, le commerce intra-SADC devrait également augmenter, permettant à
la région de commercer davantage avec elle-même qu'avec les autres.
Les conditions minimales de la ZLE ont été atteintes en 2008, 85 pour cent des droits
de douane sur les marchandises étant détaxés par tous les pays participants. L'Audit de 2012
a confirmé que le commerce intra-SADC a considérablement augmenté suite à la mise en